Ce matin, tu te réveilles tard comme pour rester encore un peu, encore un tout petit peu…
Petit poussin endormi, tu émerges, toute plissée, les cheveux en bataille, un sourire déjà aux lèvres, et c'est parti pour la course. Je fais les gestes du matin, seulement préoccupée par ton entrée chez les grands : il faut que tu me fasses un câlin pour que je me rende compte que j'étais ailleurs. On parle de ton entrée chez les grands, tu as un message de Mamoune dont tu accuses réception en disant "Mamiiiiie!"
J'enfile ton manteau trop grand pour toi, je planque tes mini-oreilles sous ton bonnet, il est l'heure d'y aller.
Je ne devrais pas mais je te porte tout du long, serrée fort, fort, pendant que tu me parles de la buée de nos souffles, des bus qui cassent les oreilles et d'un chien que je ne vois pas.
Pas de bouchons ce matin, on arrive trop vite à la crèche, tu es toute contente d'y être : à peine ton manteau enlevé, tu cours vers la salle des grands où jouent encore à cette heure les grands et les moyens.
Puis les nounous appellent les moyens pour qu'ils rejoignent leur salle, et tu restes sagement plantée au milieu de la salle, immobile, ton doudou serré fort contre toi. Tu es bien au courant de ce qu'il se passe, et tu es très calme. Tu me regardes, pourquoi suis-je encore là à te regarder ? La tête sur le côté, tu me fais "au revoir" de la main : bon, maman, il faut partir, maintenant !
Je suis bien contente d'être enceinte : les autres mamans mettrons sur le compte des hormones ma sensibilité nunuche !
Je suis fière de toi ma puce, au moins une de nous deux gère…
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